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La Hague

« Flaque à la Hague »

La mer de notre enfance était l’antre des corsaires et pirates ; cargaisons fabuleuses, carènes englouties, crachant des gerbes de diamants, des grappes de bijoux ; coffres d’orfèvrerie rongés de sel, gorgés d’émaux ; sequins frétillants au soleil, filtré par la froideur des eaux…Hélène Legrand montre le réel de la légende : le vrai trésor, c’est la mer elle-même. Chaque

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Le Frac de Patagonie

La presse a prétendu que Pierre Lamalattie avait inspiré à Michel Houellebecq le héros de «La carte et le territoire». Pendant vingt ans il fut le complice de l’écrivain au point d’avoir édité ensemble la revue littéraire « Karamasov » et le peintre incarna un artiste fou dans un film tourné par le futur Prix Goncourt. Depuis, Pierre Lamalattie a pris le

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Suite inexacte en homologie singulière

Jean de Maximy

La « Suite inexacte en homologie singulière » (1968-2005) est un monstre d’une race qu’on croyait éteinte : un dessin de 83 mètres, réalisé à l’encre de chine, au fil de quarante ans, et demeuré invisible depuis sa première exposition en 1971 au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. Il se chuchotait que l‘œuvre croissait en silence, d’aucuns

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L’archipel de Kerros

« Iles, Archipels et Finistères »

Les îles flottantes sont connues ; Aude de Kerros découvre l’île fulgurante, emportée par les flots comme une comète marine. Ile est une barque. L’arbre est mature et voilure, île prend le vent ; île sous le vent, cinglant vers les aurores ou les couchants. A bord voguent prophètes et méditants : on connaît l’adage « il y a les

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Saint Lazare

« Saint Lazare »

La gare Saint Lazare : à bien considérer ce nœud ferroviaire, locos, wagons, michelines, express et tortillards ressemblent en leurs tuyaux colorés à des serpents métalliques qui sifflent sur nos têtes. Les rails grouillent, tellement qu’on ne voit plus le sol, ils ont presque éradiqué toute verdure, il ne reste que quelques demeures : comment les arbres ou les maisons,

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Le temps des vacances

« Tempo di vacanze »

Entre le titre et la peinture, deux choses intriguent : d’abord qu’un tableau puisse représenter une temporalité, ensuite une sensation de vide. Est-ce le résultat de la disparition des personnages ?

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Les éco-enluminures de Sergio Bello

« Mangroves »

Sergio Bello est un « éco-enlumineur » qui n’illumine ni texte spirituel ni docte traité mais quelques pages du Livre de la nature, rubrique Amazonie ; la composition récurrente, un rectangle avec un cercle intérieur, rappelle d’ailleurs le drapeau brésilien, pays d’origine de Bello. Mais il évoque aussi un dispositif optique, comme si, au milieu de la page, un œil

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Claude Abeille

Sculpteur, académicien, vit et travaille à Paris Pour le joindre : claude.abeille@dbmail.com Chronique(s) sur son travail Au nom de l’Abeille Œuvre(s) sur le site

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Au nom de l’Abeille

Claude Abeille, bronze (1996) - 84 x 49 x 90 cm

Claude Abeille est un homme chanceux : il est né avec un don, de sculpteur, et un nom, d’insecte bâtisseur. Pourtant, dans son œuvre, point de bestiaire mais un vestiaire. Après les révolutions qui décapitent, notre médiocratie coupe les têtes qui dépassent ; Claude Abeille fut donc vite conscient d’une impossibilité : figurer l’homme du XXème siècle. Aussi est-ce grâce

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Orélie-Antoine de Tounens (1825-1878)

Ce jeune avoué Périgourdin, originaire de Chourgnac en Dordogne, arriva au Chili en 1858 dans l’espoir de fonder le royaume de Patagonie. L’année suivante, il gagne l’Araucanie où, sans armes, sans argent et sans connaître la langue, il réussit à être proclamé roi des Araucaniens et des Patagons, le 17 novembre 1860. Si son audace et son panache réussirent auprès

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